15/12/2021
Nos 3 illustratrices favorites, le reflet d'une génération de talents
Par Clément Rigaud
Crédit photo : Fanny Ceccon pour LaFabule
Depuis toujours <link-text>Audacieux<link-text> à l’incroyable suffisance de vouloir mettre en lumière ces talents qui nous font du bien. Ces artistes de l’ombre parfois, d’une sincérité infinie, qui ne vivent que pour leur art, d’une générosité comme on en voit plus aujourd’hui, qui se suffisent tantôt au plaisir des autres et aux compliments. Ces talents qui émergent un peu partout sans qu'on ne les voit sont les acteurs de l'apparition de nouveaux styles, de nouvelles facettes des arts.
Ainsi et parce qu’elles n’ont cessé de réinventer les arts et de bouleverser notre quotidien. Si elles sont depuis toujours une source d’inspiration, elles n’ont pu assumer leur nature d’artistes de génie que bien trop récemment ; aujourd’hui, <link-text>Audacieux<link-text> met les femmes à l’honneur en vous présentant les trois illustratrices dont on ne se passe plus.
Ce sont les actrices de l’émergence d’un nouveau style, le leur, celui de la singularité, de la sincérité et de la sensibilité. Des envies de voyages, de découverte de leur univers. Vous l’avez compris, aujourd’hui on parle d’illustration : l’art de raconter. Et vous verrez, s’il y en a bien qui savent le faire, c’est elles.
LA MARIONNERIE
C’est une déclaration au vivant, un clin d’œil peut-être au romantisme strict, celui hérité des lumières. C’est surtout de la poésie, l’art de rendre la vérité d’une pureté absolu bref, c’est doux, élégant, inspirant. Marion Cary - créatrice du projet <link-text>La Marionnerie<link-text> - fait de l’illustration ce qu’essayait de nous transmettre mon prof d’art au lycée : l’art de faire voyager.
Le travail de Marion est une vitrine, au mieux une trace de ce qui nous entoure et que nous n’avons que rarement l’occasion d’observer. Dans un monde qui bouge sans ne jamais s’arrêter, elle nous offre un instant de répit. C’est un brin de légèreté, de subtilité, de romantisme qui nous pousse à lever la tête de nos smartphones et à nous passionner pour le monde, le vrai. Alors <link-text>La Marionnerie<link-text>, ce sont des illustrations hyptnotisantes parfois aux allures des anciennes planches encyclopédiques qu’elle réinvente avec talent. Ce sont ces aquarelles de faune et flore, le réalisme aux inspirations de la nature et bien plus encore.
En clair, <link-text>La Marionnerie<link-text> est d’une infinie richesse. Pour en découvrir donc d’avantage, c’est sur son site, juste <link-text>ici<link-text>.
Et l’une des choses à retenir de la démarche de Marion c’est qu’elle répond à elle seule à nombreux des enjeux du design contemporain.
Circuit cour, œuvres originales, techniques traditionnelles, à la manière <link-text>d’Harmonie Begon<link-text>, elle s'encre autour d'une production artisanale et locale. Lorsque le digital cherche à standardiser le charme inimitable de l’œuvre unique et de l’absolue complexité des techniques comme l’aquarelle, Marion reste l’une de ces rares créatrices qui prône encore le charme du papier, du physique, matériel pour nous offrir des œuvres d’art uniques.
Si vous n’avez toujours pas trouvé de cadeaux de Noël ou si vous voulez juste vous faire plaisir, vous pouvez retrouver ces créations à <link-text>Artisan'Alpes<link-text> au centre ville de Grenoble.
LA FABULE
Entre designer, assistante de production à Montréal et l’amorce d’un tas de projets plus existants les uns des autres en France, Fanny Ceccon amorce <link-text>La Fabule<link-text> comme le moyen d’explorer les pratiques, de rencontrer et d’échanger. C’est l’une de ses dernières initiatives naissantes, la safe place de la pluridisciplinarité. <link-text>La Fabule<link-text> c’est les prémices d’un studio qui fait du bien et l’amorce de très beaux projets en préparation, bref, ce sera loin d'être la dernière fois que vous en entendrez parler.
Mais <link-text>La Fabule<link-text> c’est surtout l’art de donner le sourire, de faire du bien et un style unique.
Une artiste qui a su donner vie à la ligne. Comme si les courbes se suffisaient à elles-mêmes ; elles dansent comme si elles étaient vivantes et nous envoûtent en chaque instant. Aux allures d’un rêve, comme si l’on était ensorcelé par sa tendresse et avec la plus grande des générosité, Fanny se livre en réinventant la poésie.
Parce qu’après nous avoir régalés avec une création par jour pendant tout le mois de novembre, <link-text>La Fabule<link-text> continue de nous enchanter sur son instagram pour cette fin d’année.
Pour découvrir l’ensemble de la série ou même ses anciennes créations, c’est sur <link-text>son compte<link-text>.
<link-text>La Fabule<link-text>, c’est des tableaux d’une tendresse inconditionnelle, qui nous font voyager, quelque chose de raffiné, poétique, sincère et qu’on ne cesse d’adorer.
WHAT A MESS ELI
<link-text>What A Mess Eli<link-text> n’est pas le compte d’une artiste de talent, c’est un message, le message de la délivrance, de l’humeur passagère, du fantasme assouvi, le témoin d’une force indéniable, celle de nous faire vibrer de tant de manières.
<link-text>What A Mess Eli<link-text> c’est peut-être l’un des comptes les plus riches qu’il soit. Parce que la patte d’Elise - la créatrice derrière ce projet - c’est surtout sa sensibilité, la générosité de ce qu’elle livre dans sa création. Et quand on parle de délivrance, on aurait presque l’impression que ses tableaux s'en imprégnent. Une énergie unique qu’elle nous transmet avec intelligence et à travers une palette infinie d’univers, aussi exaltants les uns que les autres.
<link-text>What A Mess Eli<link-text> est un roman qui réinvente la façon de se raconter à chaque nouveau chapitre.
Et à travers ses lignes faussement fragiles, comme un jet instinctif, elle crée le dynamisme de ce qu’elle perçoit avec une sensibilité rare. D’une pureté donc absolue puisque son art est vrai. C’est celui d’une vision entière, sensible, d’une artiste ultra généreuse qui nous délivre de nos sentiments refoulés.
Et c’est un bonheur de voir les codes évoluer, ainsi et grâce à elle, on redécouvre la composition. Elle réinvente la bd, joue avec les couleurs, défit les formats, assume les éléments textuels bref, Élise est une designer et ça se voit : elle est un coup de fraîcheur à l’illustration.
Mais c’est aussi l’art de la subtilité. Rien n’est jamais laissé au hasard, le travail de <link-text>What A Mess Eli<link-text> est à redécouvrir en chaque instant.
Mention particulière à sa manière de se réapproprier les proportions. Aux allures des silhouettes des années modernistes, elle redessine le corps d’une nouvelle façon et témoigne ainsi de l’ensemble de son travail : le nouveau dynamisme, élégant, symbolique, vivant et sensible.
15/12/2021
Nos 3 illustratrices favorites, le reflet d'une génération de talents
Par Clément Rigaud
Crédit photo : Fanny Ceccon pour LaFabule